Elle ne fait pas que dessiner des vêtements. En 2025, son nom est sur toutes les lèvres : Torishéju Dumi, finaliste du Prix LVMH, superstar montante du style et génie créatif autoproclamé de l’imaginaire sans limite.
Zendaya l’a portée. Naomi Campbell lui a ouvert son premier défilé. Le Met l’a déjà encensée. Et vous, comment prononcez-vous son prénom ? (Indice : « To-ri-ché-jou » — on s’entraîne.)
Depuis le lancement de sa marque en 2023, Torishéju Dumi s’est imposée comme une créatrice à contre-courant de tout ce qui existe. Son truc ? Des robes narratives, des manteaux dramatiques, des volumes qui parlent fort, dans un monde de mode qui chuchote souvent trop. Elle cite Titanic, Paulo Coelho, des films d’horreur des années 1980, le gospel et les souvenirs de ses costumes religieux d’enfance. Résultat ? Un univers entre la haute couture et le storytelling visuel, où chaque vêtement est un rôle principal.
Et si son esthétique semble venue d’un autre plan astral, sa carrière, elle, est bien ancrée sur la planète mode. Passée par les bancs de Central Saint Martins (vite quittés) puis du London College of Fashion (qu’elle a mis six ans à valider – perfectionnisme oblige), elle a appris le métier en backstage, dans les ateliers de Celine sous Phoebe Philo, d’Ann Demeulemeester ou de Philip Lim. Pas exactement le parcours fast-fashion.
Mais ce qu’elle a surtout cultivé est l’obsession de « faire sens ». Chez Torishéju, on ne « lance pas une marque » pour le logo. On crée un univers, on bâtit une communauté, on partage une vision. Elle ne veut pas fabriquer des vêtements, elle veut qu’on ressente quelque chose. Mission accomplie, vu l’émotion qu’elle déclenche jusque dans les allées feutrées du Metropolitan Museum of Art, qui a déjà acquis plusieurs pièces pour ses expositions.

Aujourd’hui, elle court entre Londres, Paris, notamment, probablement aussi la Lune (qui sait), et rêve de son propre espace : une boutique comme un monde parallèle, un lieu où ses idées pourraient s’étendre, vivre, respirer.
Et le Prix LVMH 2025 dans tout ça ? Gagner serait la cerise. Mais être finaliste, c’est déjà la confirmation que Torishéju a tapé dans l’œil d’une industrie parfois frileuse, qui semble enfin prête à se laisser bousculer par une vision sans compromis.
Alors, un petit conseil : apprenez son nom, suivez-la de près, et préparez-vous à voir beaucoup (beaucoup) plus de Torishéju Dumi. Sur les tapis rouges, dans les musées… et peut-être dans votre dressing, un jour, si vous êtes assez audacieux.
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