La maison Saint Laurent dévoile sa campagne automne-hiver 2025, mettant en scène deux acteurs aux générations opposées : Aaron Taylor-Johnson, 34 ans, et Christopher Walken, 82 ans. Une confrontation visuelle pensée comme une œuvre cinématographique, sous la direction artistique d’Anthony Vaccarello.
Réalisée par le photographe et cinéaste Glen Luchford, la campagne adopte une esthétique en noir et blanc, épurée mais chargée de tension dramatique. Loin des codes habituels de la publicité de mode, Saint Laurent propose ici une narration visuelle où les corps, les regards et les silences deviennent les véritables vecteurs d’émotion.
Aaron Taylor-Johnson, connu pour ses rôles physiques et intenses, incarne une sensualité brute, entre énergie débordante et vulnérabilité assumée. Torse à demi-nu, il évoque l’esprit libre et provocant des années 1970, une époque emblématique dans l’histoire de Saint Laurent. À l’opposé, Christopher Walken, figure majeure du cinéma américain, impose sa présence avec calme et gravité. Sa gestuelle sobre et son regard perçant en font le contrepoint parfait de son jeune partenaire.
Il ne s’agissait pas simplement de montrer des vêtements, mais de raconter quelque chose sur le temps, la mémoire, la présence
explique une source proche de la direction artistique.
Walken et Taylor-Johnson incarnent chacun une manière d’habiter le monde.

Une campagne à la croisée de la mode et du cinéma
Le court-métrage qui accompagne la campagne renforce cette volonté de brouiller les frontières entre genres artistiques. Aucun dialogue, peu de mouvements : juste deux hommes, deux présences, dans une mise en scène qui évoque autant le théâtre que le film d’auteur.
Les pièces de la collection — blousons en cuir, manteaux en laine sculptée, pantalons ajustés — deviennent des éléments narratifs à part entière. Leurs textures et leurs coupes répondent aux émotions portées par les acteurs, dans un jeu subtil de contrastes et d’échos visuels.
Anthony Vaccarello poursuit sa vision du masculin
Depuis son arrivée à la tête de la maison en 2016, Anthony Vaccarello s’est employé à redéfinir les codes de Saint Laurent. Cette campagne s’inscrit dans cette logique : offrir une vision contemporaine du masculin, à la fois élégante, sensible et cinématographique.
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