Delphine Arnault n’est pas du genre à paniquer devant les chiffres. La PDG de Dior, deuxième fleuron du mastodonte LVMH, se dit « très optimiste » pour l’avenir de la maison de luxe, dans une interview à La Tribune. Et ce, malgré quelques mois de ventes un peu molles.
« Le secteur reste extrêmement porteur », assure-t-elle, comme pour rappeler que le parfum de la réussite ne se dissipe jamais vraiment. Pour Delphine Arnault, l’important n’est pas de savoir si le trimestre prochain sera vert ou rouge, mais de regarder loin : dix ou vingt ans en avant. Une vision qui ferait pâlir de jalousie plus d’un analyste financier coincé dans l’instantanéité des chiffres.
Le marché américain, dit-elle, reste une pépite. Et ce n’est pas juste une question de taille ou de pouvoir d’achat : « Les Américains aiment consommer », explique-t-elle. Et ils vont avoir l’occasion de le faire puisque Dior vient d’ouvrir deux nouvelles boutiques à New York et Los Angeles. Le shopping de luxe, désormais exporté en mode XXL.
Optimisme assumé, expansion stratégique, vision long terme… Avec Delphine Arnault aux commandes, Dior semble décidée à jouer le jeu du luxe sans jamais perdre de son panache. Et si les ventes ralentissent un trimestre, pas de panique : le parfum de la maison est fait pour durer.





