Oublier la canicule, échapper à l’asphalte brûlant et plonger la tête la première dans une fontaine romaine – sans enfreindre la loi ? Fendi a trouvé la solution : Eaux d’Artifice. Un parfum qui ne se contente pas de rafraîchir. Il provoque une véritable immersion.
Depuis que Fendi s’est aventurée dans l’univers des fragrances, chaque lancement ressemble à une déclaration de style. Mais Eaux d’Artifice n’est pas qu’un parfum de plus dans l’arbre généalogique olfactif de la maison. C’est une carte postale sensuelle envoyée tout droit depuis la Fontaine de Trevi, sans timbre ni cliché.
L’idée vient d’un film culte et confidentiel : Histoire d’Eau, signé Jacques de Bascher en 1977. Une héroïne silencieuse y collecte, fontaine après fontaine, quelques gouttes d’eau romaine. Ce fantasme cinématographique, Delfina Delettrez Fendi a voulu l’embouteiller – littéralement.
Mission donnée à Jérôme di Marino, parfumeur au flair aiguisé. Il traduit le marbre humide et les pièces jetées à la volée en un accord métallique et glacé, à faire frissonner une médaille antique. Il ajoute une touche de baie de genièvre, aussi vive qu’un jet d’eau sous le soleil, pour évoquer le ruissellement cristallin sur la pierre chauffée.
Grand soleil, fraîcheur immédiate
Le résultat est une collision maîtrisée entre la froideur des métaux et la chaleur des pierres. Une caresse tranchante, presque électrisante. On n’a jamais vu un parfum jouer aussi bien les contrastes : minéral mais charnel, lumineux mais dense, aquatique sans devenir aqueux.
Pas de cocktail sucré, pas de fleurs trop bavardes. Eaux d’Artifice est un parfum sérieux qui ne se prend pas au sérieux. Une ode à Rome, débarrassée de son romantisme convenu. Et le meilleur moyen de survivre à l’été, sans air conditionné ni billet d’avion.
Eaux d’Artifice – Fendi, 100 ml, 300 €. Disponible dans une sélection de points de vente et sur fendi.com





