Il y a des endroits où l’on vient poser ses valises. Et puis il y a ceux où l’on a l’étrange sensation d’être entré dans un film d’Antonioni, un rêve parfumé au romarin, avec piscine privée et musiciens cachés dans les falaises. Bienvenue à Masseria Torre Maizza, où l’Italie ne se contente pas d’être belle.
Dans ce refuge cinq étoiles signé Rocco Forte Hotels, l’été 2025 s’annonce comme une déclaration d’amour à l’Italie sensuelle, artisanale, et joyeusement épicurienne. Oublier le superflu, ralentir le tempo, et savourer chaque détail, soigneusement mijoté en secret avec l’agence locale Southern Visions.
Campagne italienne, matin doré… Le protagoniste (le voyageur, donc) s’élance à travers les herbes folles, guidé par un parfumeur un brin druide. Objectif ? Capturer l’âme des Pouilles en flacon. Fleurs sauvages, branches d’olivier, herbes aromatiques… tout passe au crible du nez. Puis vient l’atelier. On touille, on distille, on trouve « sa » note. Résultat ? Un parfum unique, avec une vraie fragrance de vacances réussies et de liberté sous 32 degrés.
Ensuite, depuis Monopoli, embarquement sur un bateau discret — pas de yacht criard ici. Cap sur une grotte que Google Maps n’a pas encore repérée. À l’intérieur, surprise : des musiciens locaux. Pas de DJ set, mais des instruments traditionnels qui résonnent dans la pierre comme un opéra souterrain. Le son de la mer se mêle aux vibrations. Puis, méditation. Rien de religieux, mais un vrai moment suspendu, suivi d’une arrivée dramatique à Polignano a Mare, la diva côtière surnommée “l’Amalfi des Pouilles”. Rien que ça.
Terrasse ombragée et citronniers en plan fixe ? Fulvio Pierangelini, chef mystique du goût italien, orchestre une cuisine aussi précise qu’un vers de Pasolini. Tomates qui goûtent, huile d’olive comme une déclaration, pain croustillant, poissons encore iodés. Service fluide, verres qui s’emplissent sans bruit, citronniers en fond d’écran. On mange les Pouilles. Littéralement.
Le Borgo degli Ulivi entre en scène en juillet 2025 : onze suites entre 55 et 75 m², toutes avec jardin et piscine privée. Pas d’ostentation, juste ce qu’il faut d’élégance, comme une chemise blanche bien repassée. Signée Olga Polizzi, la mise en scène mélange artisanat local et modernité douce. Ici, tout est calme. Même les cigales semblent chanter doucement.
Au Lido Bambù, la plage privée de l’hôtel, la Méditerranée se vit comme un slow-motion permanent. Transats stylés, nappes en lin, crustacés en friture légère. Pas de musique criarde, pas de selfie sticks. Un silence élégant, troublé uniquement par le son des glaçons dans le verre de rosé.
Inutile de s’épancher plus, Masseria Torre Maizza n’est pas un simple hôtel. C’est une Italie parallèle, scénarisée avec finesse, jouée sans emphase, habitée par le soleil, la terre, les sons et les parfums. Une fiction à vivre pour de vrai. À condition de décrocher du monde et d’ouvrir grand les yeux.
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