Si Bonifacio s’agite sous les flashes Instagram et les klaxons de scooters, Cala di Greco, lui, reste impassible. Perché au-dessus de la mer, planqué dans un maquis qui sent bon le romarin et le calme absolu, cet hôtel corse a tout compris : moins de bling, plus de sens. Et beaucoup de sel – dans la piscine, pas dans l’addition.
À Cala di Greco, on ne parle pas de chambres mais d’écrins. De luxe, oui, mais version silencieuse, pieds nus, le teint hâlé. Depuis treize ans, ce refuge confidentiel joue la carte du luxe durable – ce qui, ici, ne signifie pas dormir dans une yourte, mais plutôt s’installer dans une suite sobre, dessinée par un cabinet milanais, avec vue sur la mer et zéro fausse note. Les noms des suites ? Aphrodite, Hermès, Dyonisos… Une mythologie bien plus sexy que le combo « Suite 203 » et moquette bordeaux (rires).
Ici, pas de couloirs interminables ou de voisins qui chantent sous la douche. Les 20 hébergements sont disséminés dans le domaine comme des secrets bien gardés. Il y a des chambres, des suites, cinq piscines privatives d’eau salée, des patios, des terrasses, et même deux suites communicantes pour ceux qui voyagent en tribu mais aiment quand même avoir un sas de décompression.


Le spa le plus discret de l’histoire du spa
Si vous cherchez une fontaine à chocolat ou des jets dignes d’un parc aquatique, passez votre chemin. À Cala di Greco, le bien-être est feutré, presque confidentiel. Un spa privatisable avec douche multi-températures, deux douches sensorielles (dont une horizontale – oui, on peut maintenant se doucher allongé), et une ambiance si zen que même vos pensées anxieuses prennent une pause.

Pas de resto, mais pas de panique
L’absence de restaurant peut surprendre. Et pourtant, on déjeune très bien à Cala di Greco. Au programme ? Snacking haut de gamme, produits corses triés sur le volet, vins locaux qui chantent le maquis à chaque gorgée, et un petit-déjeuner qui ferait pleurer de jalousie n’importe quel brunch urbain. Mention spéciale aux gâteaux faits maison, à la charcuterie du village et au pain frais de la boulangerie d’à côté. C’est simple, bon et 100 % locavore.
L’appel du large… en mode dolce vita
Pour ceux qui auraient envie de quitter leur transat (ça arrive), l’hôtel propose un yacht privé – l’Itama 38, 12 mètres de pur plaisir marin – pour aller flirter avec les Lavezzi, Cavallo ou même la Sardaigne. À bord : un skipper local, du soleil, des criques secrètes, et cette impression assez agréable d’avoir tout compris à la vie. Tarif : 2 600 € la journée. Liberté, élégance, et crème solaire obligatoires.
Cala di Greco n’est pas qu’un refuge pour les amateurs de calme et d’iode. C’est aussi un lieu d’exposition. Le domaine collabore avec l’artiste corse Isabelle Carbuccia, dont les œuvres sont installées un peu partout dans l’hôtel. Comme quoi, on peut bronzer ET réfléchir.
📍 Cala di Greco, Lieu-dit Bancarello – 20169 Bonifacio, Corse-du-Sud. t/ +33 4 95 73 70 74. info@caladigreco.com. Plus de renseignements sur hotel-caladigreco.com





