Dans un cadre évoquant à la fois les dunes du désert et les montagnes de Trivero, la maison italienne Zegna a dévoilé une collection masculine empreinte de douceur et de naturalité. Une proposition signée Alessandro Sartori.
À Dubaï, là où le désert façonne l’horizon et où l’architecture tutoie le ciel, la maison Zegna a choisi de poser ses valises pour présenter sa dernière collection. Un cadre inhabituel, mais cohérent : entre sable et soleil, la griffe italienne explore une idée de l’élégance masculine connectée au monde, à la nature et à la mémoire.
Dirigée depuis 2016 par Alessandro Sartori, Zegna poursuit ici son virage vers une mode organique, décomplexée, où la silhouette n’est plus contrainte mais libérée. Les coupes sont amples et souples. Les matières, elles, racontent une histoire tactile : lin léger, soie lavée, cuir tricoté, chanvre sablé… autant de textures brutes qui traduisent une volonté de revenir à l’essentiel.
Je voulais que chaque pièce soit le reflet d’une expérience vécue, d’un voyage intérieur autant qu’extérieur
a expliqué Sartori à l’issue du défilé.
Ce n’est pas une mode de défilé, c’est un vestiaire pensé pour la vraie vie.
Et en effet, loin des effets de manche ou des propositions conceptuelles souvent vues sur les podiums, cette collection privilégie la sensation au discours. Les vêtements semblent froissés, patinés, presque familiers. Ils épousent le corps sans jamais le contraindre, dans une démarche qui rappelle les principes de l’Oasi Zegna, réserve naturelle située dans les Alpes biellaises, qui inspire régulièrement la maison.
En plaçant son défilé à la croisée des mondes – entre la nature de Trivero et l’immensité du désert –, Zegna poursuit son exploration d’un luxe discret et habité.
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